Sortant de l’auberge où elle avait couchée, Julia décida de reprendre la route pour le port et repartir sur les mers. Un soleil magnifique en cette fin de matinée. Tout ce beau décor fut brisé par le gargouillis provenant du ventre de Julia.

- Haaaaa, j’ai déjà faim… Elle s’arrêta deux secondes en s’appuyant contre un mur à côté d’une ruelle. Je vais peut-être manger dans le coin avant de paaaaaaar…

Mais elle fut coupée, une personne arrivant derrière lui mit une main sur la bouche, avant de la tirer en arrière pour la cacher dans la ruelle. Essayant de se débattre, l’homme mit plus de force, la poussa contre un mur et sorti une dague de sa veste. Il balança Julia à travers la porte d’un petit entrepôt à côté, et en y pénétrant, elle remarqua un nombre colossal de cadavre de femme. Certaines étaient démembrées, d’autre planté à des crochets. Des flaques de sang dans tous les recoins, une vraie scène d’horreur. Le type étrange ce mit à rire, en regardant Julia.

- Tu vas finir comme les autres. Je déteste les femmes ! Je vous tuerai toutes !

Un homme plutôt sur de lui, mais une chose qu’il ne savait pas, c’est que Julia réagit très mal aux menaces. Elle se releva et instinctivement, elle dégaina son nodachi. L’homme fut surpris et essaya de venir à l’assaut, mais avec sa misérable dague, il n’arriva à rien. Julia lui attrapa l’avant-bras en esquivant son coup, tourna son nodachi lame vers le bas et elle lui trancha le bras d’un violent coup de sabre verticale.

- Tu ne t’attendais pas à ça hein ? Elle lui mit un coup de pied dans le visage le faisant reculer en arrière. Maintenant, j’ai le choix de te tuer ou de te livrer à la marine. Elle regarda autour d’elle, voyant toutes ces femmes. Mais… je choisis la première option, tu me dégoutes…

Une attaque rapide et précise. Un coup d’estoc directement dans le cœur. Le pauvre homme n’avait pas eu le temps de voir la lame de Julia bouger. Elle attrapa son cadavre et le déposa à l’entrée de la ruelle, histoire que quelqu’un le vois et que la marine ce charge du reste. Rangeant son nodachi dans le fourreau, elle reprit la route pour le port, afin de mettre les voiles de cette ile.