Histoire de succession

Carl Covernu

Deux jours passèrent après l'épisode de la recherche de Joséphine, le maître de karaté que j'ai mis KO lors d'un combat dans les rues de Goa. J'ai dormi pendant deux nuits dans cette ville que je n'apprécie guère, les nobles se prennent pour des gens importants, insultants les gens qui n'habitent pas la haute ville. C'est le nom du quartier situé à la périphérie du château du roi. J'ai pris repos dans une auberge nommée Seidou Kiiroi tenu par un couple d'ancien ma foi très sympathique. Une chambre m'a été confiée, elle est en bois et sent la poussière, mais très jolie avec une vue plongeant sur le bas quartier de Goa. Alors que je descendais les escaliers allant vers le rez-de-chaussé où se trouve la réception que tien le couple avec les porte-clefs plein de couleur, agréable à regarder. Rendu à la dernière marche, je pose mon regard vers la réception et je vois un des nobles de la haute ville avec sa famille, habillé par du rouge éclatant, on pourrait le voir à vingt mètres, des bagues entourait ses doigts. L'enfant qui était avec eux avait l'air d'être bien élevé, c'est alors que j'écoute la conversation sans me montrer, me trouvant alors dans la cage d'escalier. Ils parlaient de la succession de cette auberge, j’apprends qu'elle est un trésor de famille et que le noble n'est autre que le fils des gérants de l'auberge. Une expression de surprise survint sur mon visage, comment une personne née dans les bas quartiers de Goa, a pût devenir quelqu'un de la haute société, un noble. Ne pouvant pas en entendre plus, je commence à remonter les escaliers pour ne pas déranger ces personnes en discussion sérieuse.

En remontant les escaliers, le plancher grince, un bruit assourdissant se fait entendre. Le noble se retourne et vient vers la cage d'escaliers, il me voit, puis d'un petit Hum de sa bouche retourne vers son père. Je redescends alors les escaliers, me montrant à tous. Cependant, je n'avais pas mon uniforme, personne ne pouvait deviner que je faisait partie de la Marine. D'un air étrange, je me mis à parler.

Carl : Bonjour à vous.

Le noble nommé Cristian II se retourne et me regarde d'un air mécontent, on pourrait penser qu'il est en colère, ainsi que toute sa famille. La dame qui tient l'auberge s'approcha un peu de moi et me dit.

Dame de l'auberge : Désolé mon petit Carl, le repas n'est pas encore prêt.

Carl : Ne vous inquiéter pas, j'allais sortir faire un tour dehors pour me rafraîchir un peu les idées.

Dame de l'auberge : Je te présente notre fils, Aoba, c'est un homme qui vient de la haute société.

Cristian II : Non, je ne suis plus Aoba mais Cristian.

La dame de l'auberge, a sur son visage une expression de tristesse. Sans le remarquer, je sors de l'auberge, en sortant, la tête dans les nuages, je percute une personne qui me pousse violemment. Un autre noble de présent dans cette auberge. Il me regarde, d'un air colérique et rentre dans l'auberge en m'ignorant. Je regarde alors d'un air curieux, l'intérieur de l'auberge. Le deuxième noble se fait appeler Jan Hank IV. J'ai appris alors que les deux nobles qui se parlaient étaient frères.

Un combat et double KO

Carl Covernu

En regardant toujours par la fenêtre, je vois les deux nobles commençant à se disputer. Jan Hank tient une fière allure devant son cadet qui, on peut dire se fait ridiculiser devant sa famille. La dame de l'auberge qui pleure face à cette sorte de combat familial pour la succession de cette auberge. C'est alors que les deux hommes retrousse leurs manches.

Jan Hank IV : Alors, petit frère, tu es prêt à te battre pour garder ce vieux taudis ?

Cristian II : Ce n'est pas un taudis ! Je veux en faire un endroit de paix pour les gens, mais ça tu ne peux le comprendre vu que tu n'es qu'une crapule.

Jan Hank IV : Une crapule ? AHAHAH, tu me fais marrer. Un endroit de paix tu dis ? Ça n'arrivera pas, je suis l'aîné donc cet endroit me revient de droit. Je vais le raser pour en faire un casino et devenir un homme important dans tout le Royaume de Goa.

Cristian : Cela n'arrivera jamais tant que je serai en vie, cette auberge, c'est l'histoire de notre famille. Tu ne le comprendras donc jamais ?

Jan Hank : L'histoire de notre famille ? Ce vieux bâtiment n'est que passé. Il faut penser au futur, le futur de cette famille c'est moi, tu comprends ? Je suis devenu noble pour avoir la gloire et la puissance. Je me fous du passé.

Les deux nobles sortent de l'auberge pour se disputer. Leurs parents sont impuissants à cause de leur âge. Je ne fais que regarder la scène encore une fois attendant de voir ce qui va se passer. On peut dire que cette dispute est très sérieuse, les deux nobles enlèvent leur manteau de couleur vive pour montrer qu'ils sont riches et puissants. Voyant que cela allait dégénérer, je me précipite en courir à toute vitesse pour les séparer avant que l'un d'eux ne se blesse en public.

Carl : Stop ! Ce n'est pas un endroit approprié pour se battre.

Cristian : Pousse toi petit, ce ne sont pas tes affaires.

Jan Hank : Tiens donc. Retourne dans les bacs à sable joué. Sinon je risque de m'énerver misérable vermine.

Je décide malgré la menace de Jan Hank, de rester entre les deux hommes prêt à brandir l'un vers l'autre.

Jan Hank : Je t'aurai prévenu déchet, tu vas mourir ici.

Le noble se lance sur moi et brandit son poing pour me frapper. Je décide de ne toujours pas bougé, ayant conscience de mes capacités et sachant que les nobles n'avaient pas beaucoup de force dans les bras. J'esquive le poing du noble qui vient se poser à côté de mon épaule. C'est alors que le second noble, pour me protéger je crois décide de venir frapper son frère. Cependant, pour ne pas les laisser se frapper, étant moi-même membre des gardiens de l'ordre, je projette alors Jan Hank dans un mur et je me retourne pour frapper Cristian qui finis KO sur le sol. Ayant arrêté le conflit à la manière forte qui plus est sur des nobles, je connaissais la sentence de frapper ceux-ci, cependant il n'y avait que peu de témoin voir aucun. Je suis partis en courant pour ne pas qu'on ne me vois ou que quelqu'un de la Marine me reconnaisse après ce léger dérapage.